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Des expositions

Marie Zolamian et Daniel Jacoby inaugurent Bombon-Crisis à Malasaña

Dialogue artistique entre les dessins de Zolamian et les installations de Jacoby dans le nouvel espace d'exposition de Madrid.

Hodophiles (2025) Marie Zolamian.
Marie Zolamian et Daniel Jacoby inaugurent Bombon-Crisis à Malasaña
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« Poussières roses dans un jardin sans soleil » , de Marie Zolamian et Daniel Jacoby, ouvre la saison du nouvel espace d'exposition de Bombon Projects à Madrid. L'exposition propose un dialogue entre les sculptures de Jacoby, qui explorent les tensions entre esthétique, consumérisme et modernité à travers des références telles que les centres commerciaux de Lima, et les peintures et dessins énigmatiques de Zolamian, qui donnent vie à des univers symboliques et imaginaires inspirés d'archives historiques et de paysages oniriques.

Du 11 septembre au 31 octobre, les deux séries développées ces dernières années interrogent l'identité, l'appartenance et la spiritualité à travers des langages formels différents mais complémentaires. Comme son titre l'indique, l'exposition oscille entre contradiction et spéculation, créant des univers où le domestique devient dérangeant et le quotidien mué en fiction.

  • Le jardin sans soleil (14) (2023) Marie Zolamian.

Madrid ouvre sa saison artistique : du 11 au 14 septembre, le Madrid Gallery Weekend inaugure un nouveau cycle d'expositions dans 55 espaces de la ville. Parmi les nouveautés, un projet récemment arrivé dans la capitale se distingue, fruit de la collaboration entre la galerie barcelonaise Bombon Projects et l'espace limois Crisis : Bombon-Crisis. Situé dans le quartier de Malasaña, ce nouvel espace s'inscrit dans une scène culturelle très dynamique, où cohabitent galeries établies et galeries émergentes.

Daniel Jacoby et Marie Zolamian exposent ensemble pour la première fois dans l'espace récemment inauguré à Madrid par Bombon Projects et CRISIS Galería. Zolamian présente des peintures de 2025 ainsi qu'un ensemble de dessins réalisés entre 2023 et 2025. Son processus, pour chaque série, est extrêmement méticuleux : il prépare d'abord les toiles de lin avec de la colle de fourrure de lapin et les fixe sur des panneaux de bois ; il les encadre ensuite et, de retour à l'atelier, il commence à peindre. Il utilise la technique du mouillé sur mouillé, qui lui permet de travailler sur plusieurs toiles simultanément pendant de longues périodes, tandis que les figures émergent et se définissent par couches successives de couleurs, révélant des images énigmatiques baignées d'une atmosphère onirique.

  • La lumière n'a pas plus besoin de lampe que le désert n'a besoin d'un sous-marin (2019) Daniel Jacoby.

Jacoby conçoit et compose habituellement ses installations numériquement, mais pour cette série, il a décidé d'intervenir de ses propres mains, découpant les pièces à la scie à ruban puis les recouvrant de tissus évoquant des fragments du corps humain. Les textures et les couleurs superposées des vêtements dialoguent avec la finition impeccable du MDF, créant un dessin tridimensionnel riche en contrastes qui s'ouvre à la dimension performative grâce aux LED intégrées. Avec cette poétique matérielle, Jacoby nous invite à réfléchir à la manière dont les modèles de consommation occidentaux ont imprégné les marchés du Pérou et d'Amérique du Sud, suscitant un désir de modernité qui, malgré ses limites et ses contradictions, se transforme en une esthétique hybride et la construction d'une identité singulière.

Paradoxes, symbolisme, rêve et réalité, esthétiques et constructions qui explorent des manières de faire et de vivre : c'est ainsi que se présente Pink spotks of dust in a garden with no sun , de Marie Zolamian et Daniel Jacoby.

  • La lumière n'a pas plus besoin de la lampe que Pâques n'a besoin du Père Noël (2019) Daniel Jacoby.

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