Le Festival Nuu de Rubí est une célébration culturelle et musicale qui insuffle une énergie nouvelle et créative à la ville du Vallès Occidental, avec une programmation mêlant concerts de musique urbaine, ateliers artistiques, street food et activités participatives. Conçu comme un espace ouvert à tous, le Nuu s'engage à donner de la visibilité aux artistes émergents comme aux artistes confirmés, transformant Rubí en un lieu de rencontre dynamique où musique, art et divertissement cohabitent dans une ambiance festive et unique.
Du 1er au 31 octobre, avec Bonart comme média officiel et le slogan de la onzième édition du Festival La Nuu : Tous les écrans de demain . Curieusement, l’année 1984, qui a donné son nom au célèbre roman dystopique de George Orwell, a également vu la publication de Neu-romantic de William Gibson. Cette œuvre débutait par une image aussi puissante qu’inquiétante : « Le ciel au-dessus du port avait la couleur d’un écran de télévision réglé sur une chaîne éteinte. »

LE NUU, Carles Camps Mundó (Espagne, 1948).
La devise de l'exposition « Tous les écrans de demain » se veut à la fois un avertissement et une déclaration d'avenir. Cette année, elle dialogue avec la chanson « All tomorrow's parties » du Velvet Underground et avec l'essai de l'artiste Antón Patiño « Tous les écrans allument » . Les écrans de demain peuvent devenir une fête, car il nous appartient de défendre une démocratie visuelle et de soutenir une résistance créative du regard. L'écran est aujourd'hui le nouveau support des images, et l'histoire de la photographie est aussi celle de ces supports. Ce mot est issu du croisement entre une branche et un éventail ; des éléments apparemment inoffensifs qui, pourtant, nous invitent à réfléchir au-delà des dichotomies telles qu'apocalyptique ou intégré, technophile ou technophobe, rétronostalgique ou futurophobe.
Les artistes participant au Festival international de photographie de Rubí, La Nuu, regroupent une sélection diversifiée et internationale de créateurs visuels de renom. Parmi eux figurent Chloe Azzopardi, Carles Camps Mundó, Joan Teixidor, Katrin Koenning, Xavi Bou, Tatu Gustaffson, Vanessa Pey, Alexander Binder, Amandine Kuhlmann, Cristobal Ascensio, les Archives de la FSA et Cecilia Coca Peña. Cette diversité permet au festival d'offrir un regard pluriel sur la photographie contemporaine, mêlant perspectives locales et internationales, techniques traditionnelles et innovantes, ainsi que projets expérimentaux et récits personnels qui invitent le public à explorer la richesse et la complexité de l'image photographique actuelle.

FOSSILES INSTANTANÉS, Cristobal Ascensio (Mexique, 1988).
Nous devons rouvrir les yeux, apprendre à regarder et nous réapproprier l'expérience créatrice de la vision, la dimension poétique des images nécessaires et, en définitive, l'art de vivre. Comme à chaque édition, le slogan de l'exposition propose une sélection d'œuvres photographiques et visuelles qui nous interpellent sur les dangers de ce régime visuel totalitaire et addictif auquel nous nous soumettons apparemment volontairement. Parallèlement, ces œuvres ouvrent des voies vers de nouvelles formes de résistance créative qui nous permettent d'échapper à l'hégémonie optique et au réseau narcotique et aliénant des images.