L'exposition « Amable informel » rassemble les œuvres d'artistes aux carrières internationales et établies, dans le but d'explorer le concept de gentillesse comme pratique critique et espace de rencontre avec l'autre. Le concept central de l'exposition, « La gentillesse comme acte politique », naît de l'idée que la gentillesse, généralement perçue comme une simple expression de courtoisie, peut devenir un puissant outil de changement social et politique. Les œuvres sélectionnées pour cette exposition n’étaient pas initialement destinées à se concentrer sur la bienveillance, mais dans leur ensemble, elles reflètent ce thème de manière critique et transformatrice, proposant une réflexion sur la manière dont il peut influencer nos pratiques quotidiennes et nos structures sociales.
L'exposition, qui sera visible jusqu'en juillet, cherche à repenser la gentillesse au-delà des notions traditionnelles, en la considérant comme une force qui remet en question les structures de pouvoir établies et crée des espaces de résistance et d'espoir. Selon Pilar Cruz , commissaire de l'exposition, "élargir les territoires de la bonté est une tâche cruciale du présent, car elle permet de reconnaître tous les sujets comme dignes d'exister par eux-mêmes". agir comme un mécanisme pour décentraliser le pouvoir et promouvoir la diversité et le dialogue.
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À travers des installations interactives, des performances et des œuvres visuelles, les visiteurs sont invités à une réflexion critique et à une interaction, offrant un contrepoint au pessimisme et à la dystopie de notre époque. Des artistes tels que Bárbara Sánchez Barroso (Lleida, 1987), Blanca Gracia (Madrid, 1989), Enrique Radigales (Saragosse, 1970), Fito Conesa (Carthagène, 1980), Irene Pe , Julia Puyo (Saragosse, 1988), Luz Broto ( Barcelone, 1982), Marc Herrero (Barcelone, 1977), le collectif Radia Cava-ret , formé par le Samu Céspedes , Patricia Del Razo , Violeta Ospina Dguez et Yazel Parra Nahmens , Tau Luna Acosta (Medellin, 1989), Xesca Salvà (Majorque, 1978) et Marc Villanueva (Barcelone, 1992).
L'exposition encourage le public à considérer comment la gentillesse peut être un acte subversif et révolutionnaire, capable de transformer les relations humaines et les structures de pouvoir. De plus, la visite des œuvres permet de réfléchir sur la manière dont les gestes les plus simples, souvent sous-estimés, peuvent avoir un impact profond sur la société.
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