Des expositions
Thomas Hirschhorn arrive au musée Helga de Alvear avec sa première rétrospective européenne en 20 ans.
Le musée Helga de Alvear de Cáceres inaugure une nouvelle exposition consacrée à Thomas Hirschhorn, après celle de Santiago Sierra. Intitulée « My Atlas # Our Atlas » , il s’agira de la première grande rétrospective en Europe depuis 20 ans dédiée à l’artiste suisse. L’exposition se tiendra du 14 novembre 2017 à mai 2026.
L'exposition, organisée par Sandra Guimarães, retrace la carrière de Hirschhorn à travers certaines de ses premières œuvres emblématiques, jamais exposées auparavant, en dialogue avec de nouvelles pièces créées spécialement pour cette occasion, telles que My Atlas (2025) et Gravity, Mass and Democracy (2025).
Par ailleurs, le musée présente Fake it, Fake it – till you Fake it (2023), une œuvre monumentale dévoilée pour la première fois en Europe et pour la deuxième fois au niveau mondial. L’exposition comprend également une reconfiguration de Power Tools (2007), installation déjà présente au musée, ainsi que son activation grâce au nouvel atelier Power Tools (2025).
Thomas Hirschhorn, né en 1957 à Berne, en Suisse, est l'un des artistes contemporains les plus provocateurs et influents. Son œuvre se caractérise par des installations et des sculptures de grande envergure, réalisées à partir de matériaux courants et peu coûteux, tels que le carton, le bois, le ruban adhésif et les plaques de métal. À travers ces créations, Hirschhorn aborde des problématiques politiques et sociales, explorant des thèmes comme le pouvoir, les inégalités, la société de consommation et la culture de masse. L'artiste cherche également à susciter des expériences collectives, à interpeller le public et à questionner les hiérarchies qui régissent l'art et les espaces institutionnels.
My Atlas (2025) représente l’interprétation personnelle que fait Hirschhorn du concept d’« atlas », s’inspirant de l’Atlas Mnémosyne d’Aby Warburg. L’œuvre fait office de fil conducteur, reliant non seulement ses créations précédentes, mais aussi, et c’est particulièrement pertinent dans le contexte actuel, la relation entre l’individu et le collectif. Avec ce projet, Hirschhorn révèle la logique interne de sa démarche artistique.
L'artiste la décrit comme une « déclaration horizontale », présentée sur quarante-cinq grands panneaux de carton recouverts de plastique noir, où sont juxtaposées des images de ses œuvres, numérotées jusqu'à quarante-trois, dont deux panneaux doubles. Certains de ces panneaux sont accompagnés de vitrines présentant des œuvres originales, tandis que d'autres montrent des œuvres disposées au sol, créant une véritable « carte » visuelle de son œuvre.
