La créatrice de Rapita, Ariadna Mangrané (1986), sera l'héroïne de la prochaine saison aux Golfes de Casa Canals, à Tarragone. L'espace accueillera, du 4 septembre au 16 novembre 2025, une exposition présentant ses œuvres les plus récentes, accessible gratuitement. L'inauguration aura lieu le 4 septembre à 19h.
Formée aux Beaux-Arts à l'Université de Barcelone, et forte de séjours académiques à Helsinki et à l'Académie des Beaux-Arts d'Umeå en Suède, Mangrané a bâti une carrière internationale avec un langage visuel singulier. Son travail s'articule entre peinture, sculpture et installation, et explore les frontières entre le réel et le représenté.
En 2016, il a reçu le Prix de peinture Francesc Gimeno avec l'œuvre « Mineralia » , qui portait sur l'observation microscopique de la matière naturelle. Depuis, il a présenté ses projets dans divers lieux, tels que le musée Can Framis et la galerie Miquel Alzueta à Barcelone, ainsi que dans des centres artistiques en Allemagne, en Finlande, en République tchèque et en Suède.
Aujourd'hui, avec Ariadna Mangrané aux Golfes, le public de Tarragone aura l'occasion de pénétrer dans un univers visuel où la peinture devient installation et les objets élevés au rang de sculpture. Une proposition qui nous invite à porter un regard neuf sur le quotidien et à questionner notre façon d'interpréter et de classer le monde qui nous entoure.
Pedreny, pedram, parany, pericle réunit un univers de nouvelles créations d'Ariadna Mangrané, où peinture, sculpture et installation cohabitent dans un même souffle. L'artiste est séduite par la répétition, la sérialité, la copie et le moulage, comme si, dans chaque variation, elle cherchait le battement de cœur essentiel de l'œuvre d'art. Ses gestes questionnent ce qui demeure immuable face au changement, les formes qui persistent malgré les métamorphoses, les traits intimes qui définissent une œuvre et lui confèrent sa véritable nature.
Mangrané, artiste vivant entre Malmö et Alcanar, explore les dichotomies qui traversent le matériau et la condition même de l'œuvre : la tension entre fond et forme, entre matière et résidu, entre décombres et monument, entre création et destruction. L'exposition est organisée par Alexandra Laudo.