Des expositions
Les horizons de José Guerrero à la Fondation MAPFRE
138 photographies donnent naissance à « José Guerrero. À propos du paysage ».
Le panorama de l'exposition est important à la Fondation MAPFRE, plus précisément à la Salle Recoletos de Madrid, et de juin à fin août, José Guerrero profite pleinement d'une exposition de deux décennies de photographies où le natif de Grenade aborde le paysage comme une entité vivante, créant un dialogue entre l'empreinte culturelle du passé et l'imaginaire collectif.
José Guerrero. À propos du paysage, organisée par Marta Gili, fait partie de la section officielle du festival PhotoEspaña et constitue la première grande exposition monographique de l'artiste. Outre cette sélection d'œuvres, José Guerrero a créé une œuvre dans les rues de la médina de Fès, au Maroc, avec le soutien de la Fondation MAPFRE.
José Guerrero
La Mancha #01, #02, 2009 Diptych Pigment print on cotton rag paper Private collection © José Guerrero, VEGAP, Madrid, 2025
Il est essentiel de partir du principe de José Guerrero et de sa conception du paysage comme entité active et dynamique, en intégrant des éléments culturels, l'imaginaire collectif et des aspects sociopolitiques, et en les entrelaçant de manière fascinante. Un instantané de Grenade de l'auteur implique une relation avec l'environnement, les altérations, les éléments qui entourent ce lieu, ainsi qu'avec la stratification du temps et de la mémoire.
La création en série construit un imaginaire en forme de mosaïque, aux significations variées. Guerrero ne recherche pas la répétition, mais la différence, où un personnage, agissant en tant que tel, peut être à la fois intervenant et impliqué. La plupart de ses œuvres sont présentées sous forme de polyptyques, plutôt que comme des images isolées. Cette façon d'ordonner la série lui permet de construire une mosaïque d'instantanés autour d'un même lieu, offrant au visiteur une sorte de voyage sensoriel.
Le parcours de la Salle Recoletos est construit autour de 138 photographies et audiovisuels, avec un fil conducteur où se mêlent représentation, expérimentation, lumière, obscurité, transparence, document et abstraction. Six sections divisent l'ensemble : Horizons, Carrare, Archéologies, Brecxes, BRG et GFK.
José Guerrero
Carrara #04, 2016 Pigment print on cotton rag paper Fundación MAPFRE Collections © José Guerrero, VEGAP, Madrid, 2025
S'arrêter devant l'un des instants capturés par José Guerrero, c'est voir/vivre un paysage qui n'est pas une matière physique, visible et palpable. C'est créer un lien avec l'élément émotionnel et intuitif, un de ces éléments qui, souvent, passent inaperçus, mais qui existent avec toutes les ramifications possibles qu'ils peuvent évoquer.
La série GFK, la plus récente de José Guerrero (2024 à aujourd'hui), imprimée en grand format sur tapisserie ou toile, naît d'erreurs arbitraires dans le codage des archives numériques au moment de la prise de vue. Un regard conceptuellement attentif sur la même texture au sein d'œuvres qui entrevoient l'absence de paysage.
José Guerrero BRG-331, 2024 Pigment print on cotton rag paper Courtesy of Galería Alarcón Criado © José Guerrero, VEGAP, Madrid, 2025
Le mardi 10 juin, Bonart présentera le magazine avec un début marqué par une visite aux expositions de José Guerrero, Felipe Romero et Nicholas Nixon, avec un accueil ultérieur d'Iñaki González (Fundación MAPFRE) et Ricard Planas (PDG du groupe Bonart), une projection d'art vidéo de Roc Parés avec les 200 couvertures de Bonart et une finale avec une table ronde Art et communication avec Luisa Espino, Eugenio Ampudia, Rosalía Banet et César Martínez.
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