Le monde de la photographie ancienne continue de révéler des secrets qui nous relient à des époques et des vies apparemment oubliées. Chaque négatif, daguerréotype ou tirage photographique est bien plus qu'une image ; c'est un témoignage silencieux de l'histoire, de la société et de la culture de son temps.
Une découverte cinématographique surprenante a révélé plus de 1 500 films inédits de Federico García Lorca. Cette découverte est due au cinéaste Manuel Menchón, dont le film *La voz quebrada* (La Voix brisée) sortira l'année prochaine.
Les bobines de film étaient conservées dans la maison familiale des Menéndez-Pidal, dans une boîte en métal marquée des initiales « FGL ». Ces archives offrent une occasion unique d’aborder le poète et dramaturge sous un angle nouveau, révélant des facettes inédites de sa vie et de son environnement. Au-delà de leur valeur historique, ces découvertes invitent à une réflexion culturelle : la photographie, depuis ses débuts, n’a pas seulement été un moyen de préserver les souvenirs, mais aussi un outil de construction identitaire et de narration d’histoires personnelles et collectives. Dans un monde saturé d’images numériques, contempler ces photographies anciennes nous rappelle la patience, le soin et l’intention qui ont présidé à chaque prise de vue.
Les archives privées où ont été découverts ces objets de collection contiennent 1 500 bandes tournées entre 1915 et 1970, d'une valeur inestimable car, jusqu'à présent, seuls deux enregistrements de García Lorca étaient connus. Ces images, montrant le poète avec La Barraca, feront partie du documentaire *La voz quebrada * (La Voix brisée), prévu pour 2026, et ont été restaurées en haute résolution. Manuel Menchón garde le sujet du documentaire secret, mais l'attente est grande, étant donné que la production est assurée par la même société que celle qui a produit des succès tels que * Mientras dure la guerra* (Pendant la guerre), *Truman* et *Relatos Salvajes* ( Contes sauvages).