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Des expositions

Art et liberté dans les pays africains lusophones : 50 ans d'indépendance en dialogue

António Ole (1951, Angola), Sem título, 1974
Art et liberté dans les pays africains lusophones : 50 ans d'indépendance en dialogue

L'exposition « 50 - Indépendants : Art et liberté dans les pays africains lusophones » à la galerie Perve de Lisbonne propose un voyage à travers les expressions artistiques qui ont émergé dans les pays africains lusophones après leur indépendance. À travers sa sélection d'œuvres, l'exposition explore le rôle de l'art comme moteur de la revendication de la liberté, de l'identité et de la mémoire collective, en abordant des questions telles que la décolonisation, la résistance culturelle et la création de nouveaux récits nationaux.

  • Edson Chagas (1977, Angola), Installation réalisée au Pavilhão Angola de la Biennale de Venise.

Le projet rassemble des œuvres de différentes disciplines – peinture, sculpture, photographie, installation – créées par des artistes qui s'intéressent à leur patrimoine culturel et social avec une perspective critique et innovante. Cette rencontre artistique ouvre la porte à la découverte de la diversité des récits qui façonnent la réalité complexe de ces territoires et suscite une réflexion sur la capacité de l'art à susciter une prise de conscience et une transformation dans des contextes de profonds changements politiques et sociaux.

L'ouverture de cette exposition (12 juillet) a coïncidé avec le cinquantième anniversaire de l'indépendance de São Tomé-et-Principe, une étape symbolique qui invite à réfléchir sur le patrimoine commun et les particularités culturelles qui distinguent les cinq pays africains lusophones : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé-et-Principe.

  • José Chambel (1969, São Tomé e Príncipe, Sem titulo #45 (série Danço Congo), 2018.

Sous la direction de Carlos Cabral Nunes, l'exposition réunit une sélection significative d'œuvres de la collection Lusofonias de la Perve Galeria, institution qui, depuis sa création en 1998, se consacre à la présentation du travail artistique des créateurs du monde lusophone. Cette collection comprend des artistes travaillant dans leur pays d'origine ainsi que des artistes de la diaspora ou dont le travail est développé dans le cadre d'échanges culturels au sein de l'espace lusophone.

  • José Eduardo Agualusa (1960, Angola), Demi-titre.

L'exposition présente un corpus significatif d'œuvres, organisé autour de trois axes thématiques qui forment un panorama représentatif de la production artistique des pays africains lusophones. Le premier rassemble des pratiques artistiques liées à la résistance au colonialisme et à l'autoritarisme, caractérisées par une dimension politique et sociale marquée, ainsi qu'une volonté émancipatrice affirmée. Le deuxième axe se concentre sur les représentations et les récits qui émergent dans le contexte des processus d'indépendance, orientés vers la construction et la consolidation d'identités culturelles et nationales distinctes. Enfin, le troisième axe aborde les dynamiques créatives contemporaines, intégrant des réflexions sur la diaspora et les échanges culturels dans le cadre de la

Sont représentés, entre autres, Ana Silva, Bertina Lopes, Ernesto Shikhani, Ídasse, João Ayres, João Donato, José Chambel, José Eduardo Agualusa, Malangatana Ngwenya, Manuel Figueira, Manuela Jardim, Mário Macilau, Pancho Guedes, Paulo Kapela, Reinata Sadimba, Ricardo Rangel, Teresa Roza d'Oliveira, Valdemar Dória et Valter Hugo. Maman.

  • João Ayres (1921-2001, Portugal / Mozambique | Mozambique), Étude sur les restes humains, 1963.

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