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Des expositions

Identité, mémoire et transformation personnelle de Gadea Burgaz

La galerie RocioSantaCruz expose Ni de lluny soc jo dans le cadre d'Art Nou 2025.

Identité, mémoire et transformation personnelle de Gadea Burgaz
bonart barcelone - 26/07/25

Ni de lluny soc jo est l'exposition de Gadea Burgaz à la galerie RocioSantaCruz qui peut être vue jusqu'au 13 septembre dans le cadre d'Art Nou 2025. Il s'agit de la première exposition personnelle de l'artiste dans cet espace où le corps, le texte, les objets et les images en mouvement sont des éléments intrinsèques de l'artiste.

La visite fonctionne comme un diptyque où elle est une exposition visuelle, en complément de l'action performative « Em Presento ». Ce tandem artistique s'articule autour d'éléments tels que l'identité, la mémoire et la transformation personnelle. Cette division obéit à un processus continu de reconstruction et de transformation, où des éléments apparemment distincts s'intègrent pour donner forme à une vision complète et profonde de l'être. Dans les œuvres où l'objectif ou le regard est tourné vers lui-même, Burgaz sera présent de manière récurrente, même s'il ne s'agit pas strictement d'autoportraits.

Selon les mots de l'artiste elle-même : « Elle répond à deux circonstances spécifiques : l'espace de la galerie et le moment où la proposition a été écrite. Les œuvres ont été créées selon les premières intuitions de ce texte initial, qui commençait par la phrase « Je ne suis absolument pas moi » ou « Loin de moi ». Le texte de la proposition repose sur l'idée que mes œuvres sont loin d'être mon autoportrait. Un petit fragment de celui-ci a constitué l'objet et le moteur de toutes les œuvres de l'exposition. »

Ses projets brouillent les contours de l'autoportrait classique, questionnant ses limites et ses certitudes. « Je ne suis pas de loin moi-même » surgit comme un murmure qui traverse toute l'exposition, une phrase-semence d'où germe une réflexion sur la distance qui sépare l'image de l'être, le masque du visage, la robe du vécu.

L'artiste madrilène commente : « Je ne cesse jamais d'encadrer les choses (situations, lettres ou corps). On pourrait même dire que j'encadre la porte de la galerie elle-même. Cette porte devient un cadre, comme la structure d'une toile. Je m'intéresse à l'idée classique de la peinture sur toile. Le corps sur le cadre. »

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