La revue Bonart fête cette année son vingt-cinquième anniversaire et, depuis le Gouvernement d'Andorre, nous sommes heureux que, numéro après numéro, ce projet de diffusion de l'art se soit consolidé et soit devenu, en même temps, une vitrine et un dynamiseur de la créativité des territoires de langue catalane. Pour un pays comme Andorre, avec des limitations inhérentes à notre taille, mais un dynamisme artistique et culturel plus que remarquable, c'est une chance d'avoir pu compter, et de continuer à compter, sur l'enthousiasme et le soutien de l'équipe éditoriale, qui a traité l'art et les artistes andorrans avec l'intérêt et le même soin que méritent les créateurs du monde entier.
L’art andorran a besoin d’opportunités de projection internationale et d’établir des synergies avec l’univers artistique au-delà de nos frontières, en commençant, bien sûr, par l’environnement le plus proche. En ce sens, je voudrais remercier Bonart d'avoir mis en lumière l'activité artistique du pays, tant en termes d'exposition que de création, d'initiative publique ou privée, et d'avoir, avec chaque article, avec chaque interview, contribué à diffuser le talent né dans ce coin des Pyrénées, mais qui aspire, comme tout art, à être universel. Au-delà de la diffusion d’une programmation, d’expositions ou de festivals, au-delà de la présentation d’artistes et de promoteurs artistiques, Bonart est aussi une plateforme d’échange et de connaissance mutuelle. De cette manière, la revue a permis aux créateurs andorrans d'être mis en contact avec des entités artistiques du domaine culturel qu'elle couvre, un fait qui s'ajoute aux différentes actions que, depuis Andorre, nous menons en faveur de l'internationalisation de notre art.
Le dialogue, bien sûr, va dans les deux sens, et le fait d’être présent dans le magazine nous relie au reste du contenu et, par conséquent, à l’activité artistique d’autres territoires. De cette façon, nous nous ouvrons à des perspectives et à des propositions qui, autrement, pourraient passer inaperçues. En définitive, l’œuvre de Bonart finit par se placer au cœur même des processus artistiques, en devenant leur force motrice et non plus seulement un haut-parleur. La trajectoire de ces vingt-cinq années garantit la qualité de la revue, des professionnels qui y travaillent et surtout la vocation que l'art des territoires de langue catalane puisse interagir, au même niveau, avec l'art de n'importe quelle autre partie du monde. Il ne me reste donc plus qu'à féliciter le magazine Bonart et toute son équipe, et à vous souhaiter une longue vie au service d'une des plus sublimes expressions de l'humanité : Art avec des lettres majuscules.