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Des expositions

« Exilés. Les fils rouges entrelacés » au MUME revendique et dignifie le rôle des femmes républicaines exilées

« Exilés. Les fils rouges entrelacés » au MUME revendique et dignifie le rôle des femmes républicaines exilées
bonart la jonquera - 05/03/23

Le MUME présente Exiliades du 11 mars au 3 septembre 2023. Les fils rouges entrelacés est une exposition qui retrace l'empreinte de 20 profils de femmes exilées d'horizons politiques, professionnels et sociaux différents. L'exposition revendique et honore le rôle des femmes républicaines exilées. La perspective de genre permet un rôle prépondérant, celui des femmes exilées, souvent oubliées dans l'interprétation de l'exil.

Les exilées de 1939 font face à une double exclusion : celle qu'elles subissent en tant que femmes et celle qui découle de leur statut de réfugiées politiques. Et ils y ont fait face avec les outils dont ils disposaient, leur formation ou leur militantisme politique, les réseaux de soutien ou les ressources financières dont ils disposaient. Mais au-delà de ce qui les rend uniques, ils partagent une vision commune du monde - due aux droits sociaux et civiques acquis sous la République - et font de l'entraide, de la solidarité et de la coopération les stratégies fondamentales de survie. Leurs biographies sont essentiellement des exemples de résistance et de fidélité à leurs engagements.

La commissaire de l'exposition, Teresa Fèrriz Roure, a eu la collaboration et la documentation du documentariste Felip Solé et de l'Association 24-Août-1944 de Paris, par l'intermédiaire de sa présidente, Véronique Salou Olivares.

L'exposition montre, en même temps, la profondeur du traumatisme que l'exil a entraîné, en particulier pour les femmes. A travers leur trajectoire, on voit la position et la reconnaissance que beaucoup d'entre eux avaient pendant la République et comment l'exil devient une rupture traumatisante. Pour la plupart d'entre eux, ni les mérites ni la position qu'ils occupaient dans leurs lieux d'origine ne leur sont utiles et ils sont contraints de repartir à zéro dans les sociétés d'accueil.

La mémoire actuelle des femmes exilées, celle de celles que nous rassemblons dans l'exposition et bien d'autres qui continueront d'être rendues visibles et étudiées dans les années à venir, devient ainsi une part irremplaçable de notre mémoire démocratique.

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